Alfa Romeo n’engagera pas une guerre des écrans avec les allemands

Qui dit nouveau groupe dit nouvelles possibilités. Depuis son rachat par le géant Stellantis en 2021, Alfa Romeo a désormais accès à toutes les technologies du groupe. La marque italienne sera ainsi la première de la galaxie Stellantis à adopter l’architecture logicielle STLA Brain en 2025 pour le remplaçant du Stelvio. Celle-ci promet notamment pléthore de services connectés impliquant un haut niveau de connectivité.

Numérisation en douceur

Est-ce une chance pour Alfa Romeo qui a toujours été en retrait sur ce point ? Dans un entretien accordé à Autocar, le PDG du Biscione Jean-Philippe Imparato est formel : cette plateforme ne devra pas entraîner la marque dans la « numérisation totale » menée par les allemands. L’homme pointe à demi-mot les Hyperscreen et Superscreen, des écrans courant sur toute la planche de bord des dernières Mercedes. Si Imparato concède l’exploit technique, il confirme également que cette débauche de technologie n’a pas sa place chez Alfa Romeo.

Tout capitaliser sur la conduite

D’après lui, le client Alfa Romeo ne cherche pas à savoir quelle sera la météo des trois prochaines semaines. Tout ce qu’il souhaite faire est conduire et il faut donc capitaliser sur ce dernier point. Cela ne veut évidemment pas dire que les prochains modèles tourneront le dos aux écrans. Car, fatalement, refuser le numérique dans le segment premium revient à se tirer une balle dans le pied. Imparato n’est donc pas contre l’idée d’un écran plus grand, du moment qu’il n’affiche pas d’ « informations inutiles ».

Concernant les aides à la conduite enfin, le PDG assure que les prochaines Alfa Romeo ne seront pas envahies par une myriade d’assistances envahissantes. Le but n’est pas de monter un équipement uniquement parce que la concurrence en dispose également. Le constructeur milanais proposera uniquement les systèmes apportant une réelle valeur ajoutée aux véhicules et rejettera tous les autres.  

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