Les normes antipollution menacent de plus en plus les voitures purement thermiques. Sans électrification, ces modèles peinent aujourd’hui à suivre des exigences environnementales toujours plus strictes. Dans le lot, ce sont les petites sportives qui sont particulièrement visées. Si elles écopent actuellement de malus extrêmement dissuasifs, elles seront carrément poussées vers la sortie à l’avenir.
BMW a ainsi choisi de ne pas remplacer la Z4 afin d’éviter des investissements trop importants qui ne risquent pas d’être rentabilisés. A l’inverse, Mazda a décidé de faire perdurer la MX-5 après 2035, date d’interdiction de la vente de nouvelles voitures thermiques. Pour le moment, la cinquième génération du petit roadster arrivera en 2024 et conservera un moteur à explosion. Le modèle qui suivra se convertira en revanche à l’électrique.
Le directeur de Mazda Europe, Martijn ten Brink, a en effet confirmé que la MX-5 ne mourra pas. L’avenir du cabriolet japonais étant confirmé, il reste maintenant à voir comment la marque relèvera le défi. L’essence même de la MX-5 est la simplicité et la légèreté, des valeurs difficilement combinables avec l’électrification qui ajoutera inévitablement du poids. Mais d’ici là, les recherches sur les batteries auront largement progressé, ce qui donnera certainement de la marge de manoeuvre à Mazda.
Il est très probable que les deux prochaines générations de MX-5 s’inspirent du concept Mazda Vision Study présenté l’année dernière. Les futures itérations du roadster devraient donc adopter un long capot plat, un grand empattement et des feux arrière scindés en deux parties comme c’était le cas sur la première MX-5. Sur la partie technique, la MX-5 électrique fera le choix d’une batterie de petite capacité afin de ne pas pénaliser sa masse.
